Scouse, spécialité de Liverpool

Je crois en toutes les idées, jusqu’à ce qu’elles soient réfutées. Donc je crois aux fées, aux mythes, aux dragons. Tout existe, même si ce n’est que dans votre esprit. Qui est en mesure de dire que les rêves et les cauchemars ne sont pas aussi réels que ici et maintenant.

Avant de vouloir faire la révolution pour les autres, faites d’abord la révolution dans vos têtes.

Il est facile de vivre les yeux fermés, en interprétant de travers tout ce que l’on voit.

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Florilège – John Lennon

John Lennon comparait Liverpool à New York. Il faut bien avouer que cette ville fait preuve d’un vrai dynamisme culturel. Toute cette énergie positive, on la doit à ses habitants qui laissent, le meilleur souvenir. En résumé, de bons vivants dont la gaieté, la vivacité et le sens de l’humour devraient vous dérider, si vous les comprenez.

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A la limite du Lancashire, dans le port de Liverpool, un plat renommé a pour nom le lobscouse ou  scouse ([skaʊs]. L’abréviation scouse est le nom que l’on donne à un dialecte de Liverpool, et qui définit une personne originaire de Liverpool : les Scousers.

C’est une sorte de ragoût maigre, introduit par les Irlandais, comme le Wet Nelly autre spécialité de la ville, pudding préparé avec des restes de gâteau trempé dans du sirop.

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Histoire du Scouse

On pense que le scouse était à l‘origine un consommé à bord des vaisseaux. C’était un ragoût de moutons aux légumes, qui ressemble au hot-pot, auquel on ajoute de l’orge, mais jamais d’huîtres.

Certains pensent que ce sont les Irlandais expatriés qui ont introduit ce plat à Liverpool, mais la plupart des habitants de cette ville assurent que c’est un plat bien de chez eux. C’est la misère qui a surtout poussé les liverpudlian à créer ce plat.

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Comme me l’a fait remarquer mon beau-papa, ma version proposée, du chef du Boots Sports Café de Liverpool, est bien plus luxueuse que l’originale. J’ai remplacé le mouton par du bœuf.

A noter que ce plat traditionnel se sert accompagné, de pickles de betterave et de chou rouge.
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Ingrédients pour 4 personnes
Temps : 30 minutes de préparation + 2 h de cuisson
4 c à soupe d’huile d’olive
700 g de paleron de bœuf ou du mouton, taillé en petits morceaux
2 feuilles de laurier
1 branche de thym frais
1 oignon pelé et émincé
2 rutabagas pelés et coupés en dés
4 carottes pelées et coupées en dés
3 grosses pommes de terre pelées et coupées en dés
500 ml de bière ambrée
1,2 litre de bouillon de bœuf
Servir avec
Des tranches de pain
Des pickles de betterave et de chou rouge

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  • Chauffer l’huile d’olive dans une cocotte.
  • Ajouter les morceaux de bœuf ou de mouton et les faire dorer.
  • Saler et poivrer.
  • Ajouter l’oignon et faire revenir pendant 5 bonnes minutes.
  • Verser la bière et porter à ébullition. Faire réduire de moitié.
  • Transférer les carottes, les rutabagas, et la moitié des pommes de terre (elles serviront à épaissir la sauce).
  • Ajouter les feuilles de laurier et la branche de thym.
  • Verser le bouillon de bœuf, porter à ébullition. Couvrir et laisser mijoter 30 minutes.
  • Ajouter le reste des pommes de terre, couvrir et laisser cuire 1h30.

Vérifier l’assaisonnement et servir le Scouse accompagné de tranches de pain de campagne, de pickles de betterave et de chou rouge.

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6 réflexions sur “Scouse, spécialité de Liverpool”

  1. Belle découverte que ce plat dont j’ignorais l’existence. Merci de nous l’avoir fait connaître. C’est intéressant de voir que chaque région a généré des plats au cours de l’histoire mais qu’en fait on retrouve beaucoup de points communs….par exemple, la carbonade flamande dans ma région….j’imagine que le genre humain est un peu partout pareil et que des régions aux cultures agricoles et climats proches ne peuvent que produire des spécialités culinaires assez équivalentes.

  2. Pareil que ton beau-papa, ma copine Mary, Irlandaise pur jus, me dit à chaque fois que je lui fait un plat irlandais ( elle ne cuisine pas du tout …) que je lui fais des plats de haut luxe, comparé à ce qu’elle mangeait là-bas quand elle était petite, il y a une soixantaine d’années ! 😉
    Bisous

    Hélène

    PS : Si tu as besoin de soleil, la maison sera libre un bon moment en août prochain. Avec un chat dedans, il est vrai …

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