Les jolis mots…

« Elle a dû apprendre à accepter que son amour pour elle n’était pas assez fort. Accepter qu’il pouvait choisir de vivre sans elle. Accepter qu’il ne l’aimait pas assez.

Alors, elle a cru qu’elle allait mourir.

Elle n’est pas morte. Elle respire encore. Elle se remet à parler. Elle ne réussit plus à vomir. Elle pleure encore. Mais moins. Elle a compris qu’elle n’allait pas mourir. On ne meurt pas d’amour. »

« Ils ne peuvent plus parler, plus se comprendre, plus se pardonner, il ne leur reste que cette attirance inexplicable qui ne s’éteindra jamais. »

Géraldine Dalban-Moreynas – On ne meurt pas d’amour (prix du premier roman 2019)

Osborne House

Dans la famille, nous partageons une passion commune : Voyager, partir à la découverte de l’autre et de sa culture. C’est paraît-il une source de bonheur et une grande richesse, bien plus que tous les biens matériels.

L’île de Wight faisait partie de ma longue liste ‘des coins sympas sur la planète à visiter’. Nous n’avons pas été déçus.

Osborne House est un lieu incontournable sur l’île. C’était la résidence estivale de la reine Victoria située à l’est d’East Cowes, sur la côte nord de l’île de Wight, en Angleterre. Veuve en 1861, le reine y passa encore 40 ans de vacances. Elle y mourut en 1901.

Ce petit château a été une réelle surprise pour nous. Un endroit féérique où l’on se retrouve au temps de la reine Victoria.

_{Durbar Room}

L’influence de l’empire britannique se ressent partout surtout dans la magnifique salle à manger digne d’un palais de maharaja.

_{Menu en français à la table royale}

La perspective vers la mer qui surplombe de beaux parterres de style italien complète cette visite mémorable.

C’est une synthèse quasi parfaite entre un palais pour une maison royale et une résidence d’été familiale.

On voit grâce aux différents espaces l’importance que la souveraine accordait à sa famille, quelque chose de tout à fait original pour l’époque, loin de l’image austère et guindée à laquelle renvoie l’expression « éducation victorienne ».

Je vous conseille le film ‘Confident royal’, tourné dans ce magnifique décor, avec la grande Judi Dench en reine Victoria.

Cette version de bread-and-butter pudding aurait été la préférée de la reine Victoria lors de son séjour à Osborne sur l’île de Wight.

Pour information, c’est également à Osbourne House qu’a été inventé le Victoria sponge cake et le Battenburg cake.

Rappel : La custard est un mélange de crème liquide et de lait entier. A ne pas confondre avec la crème anglaise, moins riche et plus liquide.

Ingrédients pour un plat à gratin de 23x18cm
Temps : 20 minutes de préparation + 30 minutes de repos + 30 minutes de cuisson
50g de beurre doux, ramolli
8 tranches de pain de mie complet
2 c à soupe de marmelade d’oranges
175ml de lait entier
325ml de crème liquide
1 gousse de vanille, fendue en deux
6 jaune d’œufs
50g de sucre en poudre
75g de raisins secs, trempés dans un peu de rhum
Zestes d’une orange
1 c à soupe de sucre demerara
Servir avec
Crème fraîche épaisse ou de la glace à la vanille

Déroulement de la recette

Beurrer le plat à gratin.
Couper les bords des tranches de pain de mie.
Beurrer les tranches de pain puis les tartiner de marmelade.
Les trancher en diagonale.
Verser le lait entier et la crème liquide dans une petite casserole.
Ajouter la gousse de vanille. Chauffer juste avant l’ébullition.
Fouetter les jaunes d’œufs et le sucre.
Verser le mélange de lait et de crème tiède en continuant de fouetter.
Ôter la gousse de vanille.
Verser la moitié de la custard au fond du plat à gratin.

Ajouter la moitié des raisins secs.
Disposer le pain dans le moule, les pointes au-dessus.
Répartir les zestes d’orange et le restant de raisins secs.
Verser la custard.
Laisser reposer 30 minutes, le temps que le pain absorbe le liquide.
Chauffer le four à 170°C.
Saupoudrer de sucre demerara et enfourner 30 minutes, jusqu’à ce que la custard prenne.
Laisser reposer 10 à 15 minutes.