Si vous n’avez jamais eu de jardin, vous aurez de la peine à comprendre. Si vous avez la chance d’en posséder un, vous savez qu’un livre ne suffirait pas à décrire tout ce qui s’y passe.
A cette période précise de l’année, au réveil progressif de la nature, je ne peux m’empêcher de penser à ce roman anglais : The Secret Garden de Frances Hodgson Burnett. Un petit bijou à lire absolument à vos enfants. Vous-même, vous retomberez directement en enfance. C’est l’histoire d’une petite fille solitaire, Mary Lennox, partie vivre chez son oncle au fin fond de la campagne anglaise. En explorant le domaine, et avec l’aide d’un rouge-gorge, elle découvrira la clé d’un jardin abandonné. Mary ramènera peu à peu le jardin à la vie… Le jardin secret représente le jardin d’Eden, le paradis perdu du bonheur, et finalement retrouvé. Grâce aux excellentes descriptions de la nature, de la lande, des bruits du vent, des animaux, des odeurs de la terre et des plantes, on s’y croirait dans cette campagne anglaise.
Le sentiment d’être éternel est l’un des plus étranges, des plus troublants, que l’homme puisse éprouver au cours de sa vie.
Parfois, à l’heure douce et grave où le ciel pâlit et s’éclaire, un homme se tient sur son seuil, les yeux levés vers cette merveilleuse alchimie de tons roses et rouges, prêt à crier de bonheur, suspendu à l’éclat du premier rayon, dans l’étrange, dans la quotidienne majesté du lever du jour, toujours nouvelle, toujours semblable, depuis des milliers et des milliers d’années… Il peut alors éprouver cette impression, même si elle ne dure qu’un instant.
Il l’éprouve aussi parfois quand, seul dans une forêt, il voit le soleil se coucher et ses rayons obliques répandre une lumière frisante sous les branches, une lumière d’or, douce et profonde, porteuse d’un message indéchiffrable.
Parfois, c’est dans la paix d’un ciel immense, par une nuit bleue étoilée, que vient à l’homme ce sentiment d’éternité. Parfois aussi, il passe fugitivement dans l’écho d’une musique lointaine. Parfois dans un regard.
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Back in a kitchen.
Question récurrente du dimanche soir : Comment finir les restes du traditionnel Sunday Roast ? je commençais à tourner en rond avec mes sempiternelles sandwiches. Merci Chelsie Collins pour cette version très British du kebab.
Ingrédients pour 2 personnes
Temps : 15 minutes + 30 minutes de repos + 25 minutes de cuisson
Pâte à yorkshire pudding
150 g de farine
3 œufs
300 ml de lait entier
Sel
2 c à soupe Huile végétale
Garniture
50 g de garden peas cuits (petits pois anglais – Picards)
100 g de chou vert/kale cuit
2 c à soupe de sauce raifort
1 c à soupe de moutarde anglaise
200 g de restes de rôti de bœuf
10 cl de jus de rôti (gravy)
- Fouetter la farine, les œufs, le lait avec une pincé de sel.
- Couvrir la pâte d’un film alimentaire et entreposer au réfrigérateur au moins 30 minutes.
- Préchauffer le four à 220 C°.
- Verser l’huile dans une plaque creuse, et enfourner 10 bonnes minutes.
- Sortir la plaque prudemment puis verser la pâte à yorkshire pudding rapidement.
- Enfourner 25 minutes sans ouvrir la porte du four.
- Sortir la plaque du four. Transférer le pudding sur une planche à découper et l’aplatir à l’aide d’une spatule.
- Tailler en quatre ou en deux.
- Répartir la sauce raifort, puis la moutarde anglaise, les restes de rôti, les petits pois et le chou vert. Arroser de gravy.
- Rouler en wraps puis les couper en deux.
Servir immédiatement.
C’est une très chouette idée de présentation je trouve.
Merci pour ces quelques lignes échappées du Secret Garden. Elles sont magnifiques et d’une justesse absolue. Les impressions, les sentiments évoqués ici, nous les oublions souvent, tellement occupés à courir après notre époque. Ils ont pourtant une portée universelle et nous permettent de communier avec la beauté du monde.
C’est parfois tellement simple, le bonheur. Encore un grand merci pour me l’avoir rappelé !
Miam, je salive !
Je donnerais beaucoup pour avoir un jardin.
Bonne soirée, bises.
Oh ça c’est étonnant ! J’aime beaucoup l’idée.
Bisous
Hélène
Très orinigal comme idée – nous adorons le yorkshire pudding à la maison !
Cette recette me parait super intéressante aussi pour accommoder des restes de pulled pork, en utilsant les restes de sauce de cuisson!
Quelle merveilleuse idée! J’adore.
Bises,
Rosa
J’aime ta façon de finir les restes ainsi que la maniére dint tu décris les bienfaits que peut procurer un petit lopin de terre où il fait bon biner ! Biz
Excellente idée ! A la maison, on est fan des yorkshire pudding qui accompagnent toujours notre sunday roast (d’ailleurs je n’ai pas intérêt à les oublier sous peine d’avoir une mini révolution à la maison…). Je n’avais jamais pensé à les servir sous forme de sandwich, on essayera ça prochainement !
je viens de tester votre recette et c’est un délice, par contre à la place de roti de boeuf j’ai mis du saucisson, il y avait que ça comme reste! 🙂
Super idée pour finir les restes, en plus très joli. Quant aux impressions de soleil levant dans le jardin, ou de lumière rasante sur la campagne, je partage complètement 🙂 Passe une bonne fin de semaine.
Quelle excellente idée gourmande je retiens bisous